Sara TAMJIDI is a self-taught painter born in 1976 in Ahvaz in Iran.
“I was 4 years old when the war began Gulf plunging my country in pain, poverty and despair.
During 8 years of war to its ubiquity has contaminated my country as a deadly epidemic.
I took refuge in painting depicting – often in the glare of Candles- on my hands, my notebooks and even stones.
I drew again- -and draws in the imagination of my people shimmering colors to give my paintings a note of optimism and cheerfulness.
While pursuing my literature at Tehran University, I published in 2002 five children’s books.
At 26 I decided to throw myself a new challenge and I’m going to conquer Europe hoping that my art will be recognized.
Since I illustrated two children’s books: “Elio, dolphin wind” and “the day I met the cat in the gutter.”
The beginning was very difficult because I did not speak a word of French but I have no regrets.
Yet I often feel sorry for all the victims of war, so I only paint when I am happy mood that my works reflect a sense of happiness that I hope people come to see my paintings can feel”.
Sara TAMJIDI-Je suis une peintre autodidacte née en 1976 à Ahvaz en Iran.
J’avais 4 ans quand commença la guerre du Golfe plongeant mon pays dans la douleur, la pauvreté et le désespoir.
Pendant 8 ans la guerre de son omniprésence a contaminé mon pays comme une épidémie mortelle.
Je me suis réfugiée dans la peinture peignant – souvent à la lueur des bougies- sur mes mains, mes cahiers et même sur des pierres.
je puisais -et puise encore- dans l’imaginaire de mon peuple des couleurs chatoyantes pour donner à mes tableaux une note d’optimisme et de gaité.
Tout en poursuivant mes études de lettres à l’université de Téhéran, J’ai publié en 2002 cinq livres de jeunesse.
A 26 ans je décide de me lancer un nouveau défi et je pars à la conquête de l’Europe espérant que mon art y soit reconnu.
Depuis j’ai illustré deux livres pour enfants: “Elio, dauphin du vent” et “le jour ou j’ai croisé le chat dans la gouttière”.
Les débuts ont été très difficiles car je ne parlais pas un mot de français mais je ne regrette rien.
Je me sens pourtant souvent triste pour toutes les victimes de guerre, alors je ne peins que lorsque je suis d’humeur joyeuse pour que mes œuvres reflètent un sentiment de bonheur que j’espère les gens venus voir mes tableaux peuvent ressentir.
Sara Tamjidi: website